MADURAI

Je rejoins Bangalore, pour y retrouver Kylie, une amie de Londres qui est là pour plus d’un an (y’en a qui se font plaisir). Bus de nuit, direction Maduraï, arrivée à 5 heure du mat’ !

Après une courte seconde nuit, nous avons quelques heures devant pour visiter cette vieille ville tamoule, avant de partir pour Kodaikanal, village paisible logée en haut des Ghats Occidentales (chaîne de montagne longeant la côte ouest).

Ci-dessus, Kylie en compagnie de vendeur de jus de canne à sucre. Les tiges sont pressées à plusieurs reprises (avec un soupçon de gingembre et de citron), le jus récupéré tombe sur un gros glaçon. Se sert frais pour 6 à 12 roupies, l’un de mes petits plaisirs favoris, çà change du chaï ( thé noire au lait sucré).

Avant d’arriver en Inde, je savais déjà que Maduraï ferait partit de ma de ma route. L’activité touristique se tourne essentiellement autour du temple de Sri Meenakshi, déesse aux trois seins et aux yeux de poissons (apparemment le top de la beauté dans la poésie tamoule, je parle bien des yeux). En fait, je n’ai pas vu de représentation spéciale d’elle. Et l’accès au temple n’est autorisé qu’aux hindous ; même les européens hindous pratiquants ne peuvent y accéder, pour plusieurs raisons (suicide du haut d’un gopuram et attitudes non respectueuses de la part de touristes).

Bref, pas grave, la vue extérieure reste magnifique !

Un gopuram est une haute tour constituée de plusieurs étages décorés de statues de dieux, déesses, démons et héros. Ici, dans le Tamil Nadu, celles-ci sont très colorées, comme vous pouvez le voir sur la photo. J’ai toujours cru que c’était ça un temple, mais en fait, le gopuram délimite l’accès entre le monde réel et celui des dieux. Il faut toujours se déchausser à l’entrée. Le temple est en fait au milieu de l’enceinte, et suscite généralement moins d’attention, artistiquement parlant.

Le temple de Sri Meenakshi compte 12 gopurams dont le plus haut mesure 52 mètres.

Voir çà au réveil depuis le toit de l’hôtel, ça en jette !

Tout autour du temple, échoppes, marchés, restaurants et vendeurs ambulants animent les rues. Les odeurs sont parfois fortes, mais je n’ai jamais été écœuré comme on peut l’entendre concernant Dheli.

En lisant mon guide, j’apprends que Maduraï est une des plus anciennes villes d’Inde. Maduraï existe depuis IVs avt JC, et est cité dans des récits tamouls, mais grecs aussi ! Elle était renommée pour ses épices. Le temple Sri Meenakshi ne fut construit qu’en 1650.

Récupérations des bagages et direction gare routière pour Kodai, où le destin nous amène à faire connaissance de Seb et Jes, un jeune couple d’anglais. Nous sympathisons et faisons route ensemble vers la fraîcheur des montagnes.